Square Capitaine Claude Barres

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Histoire de la rue

Ex-square Maurice Barrès, voie privée. À la suite d'une délibération, le conseil municipal, sous la présidence d'Achille Péretti, décida de changer le nom, qui avait été attribué à son grand-père l'académicien et écrivain Maurice Barrès. Cette voie en cul-de-sac donne sur le Bois de Boulogne, à la hauteur du 72 bis, boulevard Maurice Barres.


Fils de Philippe Barrès et petit-fils de Maurice Barrès, après ses études à Neuilly, où demeurait sa famille, il entre à l'École militaire de Saint-Cyr. Il mourut, le 26 mai 1959, en tombant à la tête de sa compagnie, lors d'une embuscade des fellaghas, à Tébessa, en Algérie. À l'occasion de son inauguration, le ministre des Armées, Pierre Messmer, prononça l'éloge du jeune capitaine : « Deux fois parachuté en France sous l'Occupation, combattant de la campagne de France, de la guerre d'Indochine et de Corée, avant de combattre en Algérie au 9e régiment de parachutistes, il était la fierté et le tumulte même. Il ne cessa d'être à la recherche d'un style, d'une éthique qui s'accommodait mal des convenances communes. La gloire lui était familière, mais telle que la décrivait son grand-père. Le capitaine Claude Barrès évoque par sa stature cette phrase de Bernanos : « Seuls comptent les héros et les saints. » C'est au héros qu'est dédiée cette place. »