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Histoire de la rue

Au carrefour de l’avenue du Roule, de l’avenue Achille Péretti, du boulevard d’Inkermann, du boulevard Jean Mermoz, de la rue Louis Philippe et de la Rue d’Orléans. Ex-rond-point d'Inkerman. A changé de nom par délibération du conseil municipal du 3 décembre 1944, présidé par Maxence Van der Meersch, pour rendre hommage à celui qui fut le symbole héroïque de la Seconde Guerre mondiale.



Winston Leonard Spencer Churchill est né à Blenheim Palace, le 30 novembre 1874, de Lord Randolph Churchill et de Jennie Jerome, d'origine américaine. Il perdit son père à l'âge de 11 ans. Après des études à Harrow et à l'École militaire de Sandhurst, il commença une carrière militaire, en 1895 au 4e régiment de hussards. Il va participer à la campagne espagnole contre l'insurrection cubaine, comme correspondant de presse. En 1897, il rejoint un régiment de lanciers dans l'armée de Lord Kitchener en Égypte. Attiré par le journalisme et la politique, il se présente sans succès à la députation. Intéressé par la guerre entre les colons hollandais esclavagistes et l'armée anglaise, il devient correspondant de guerre durant la guerre des Boers, en Afrique du Sud. De retour en Angleterre, en 1900, il est élu député conservateur, sous le règne du nouveau roi Edouard VII, mais moderniste il se tourne vers les libéraux et sera élu de ce parti à Manchester en 1906. À cette époque, il publie Life of Lord Randolph Churchill, biographie politique de son père qui le fait remarquer dans un genre qu'il va poursuivre par la suite. La même année, commence réellement sa vie politique avec sa nomination de sous-secrétaire d'État aux colonies.

Le 12 septembre 1908, il épouse Clémentine Hozier, dont il eut 5 enfants : Diana, Randolph, Marigold, Sarah et Mary. En 1910, il est secrétaire d'État à l'Intérieur, puis, en 1911, Premier Lord de l'amirauté. Il prépare les forces navales britanniques devant le danger que laissait entrevoir les velléités militaires de l'Allemagne. Après la déclaration de la Première Guerre mondiale, il a l'idée malheureuse de l'expédition des Dardanelles pour barrer la route aux forces turques. L'échec de celle-ci l'amènera à démissionner. Quelques mois plus tard, il participe aux combats dans les Flandres et découvre l'importance des engins blindés. Durant l'été de 1917, il est rappelé par la coalition de Lloyd George, comme ministre des Approvisionnements militaires, où il va agir avec une grande maîtrise. En 1918, il va être nommé ministre de la Guerre, poste qu'il conservera jusqu'en 1921. Il s'intéresse alors au développement de l'aviation militaire, sans réussir à imposer son point de vue. La chute du ministère de Lloyd George semble mettre un terme à ses ambitions politiques. Il découvre à cette époque la peinture et se tourne à nouveau vers vers l'histoire. Élu à la Chambre des communes en 1924, il devient chancelier de l'Échiquier dans le 2e cabinet de Stanley Baldwin. En 3 ans, il rétablit l'Étalon-Or, mais la Grande-Bretagne doit faire face à de longues grèves, qui amèneront le parti travailliste au pouvoir, en 1929. Winston Churchill devient alors recteur de l'Université d'Édimbourg, pendant 3 ans. Il écrivit alors la vie, en 6 volumes de son glorieux ancêtre Malborough. A cette époque, il s'était lié à Edouard VIII, qu'il conseilla surtout au moment de son abdication, en 1936. Comprenant la montée du nazisme, face à l'immobilisme du Premier ministre, Arthur Neville Chamberlain, il chercha à accélérer le réarmement de la Grande-Bretagne, après le désastre de Munich...

Le 3 septembre 1939, au moment de la déclaration de guerre, il est nommé à nouveau Lord de l'amirauté. Devant la défaite sur le continent européen, en mai 1940, il devient 1 er ministre du roi Georges VI. Son célèbre discours à ses compatriotes, après sa nomination commençait ainsi : « Je n'ai rien à vous offrir que du sang, des larmes et de la sueur... » Chef du parti conservateur, il fut l'animateur infatigable de l'effort de résistance britannique au régime nazi et l'un des protagonistes de la victoire alliée sur l'Axe.

En juillet 1945, le peuple britannique se tourna vers le travailliste Clement Attlee qui prit sa place. Il voyagea alors aux États-Unis et lors d'une conférence dans une université inventa le terme de Rideau de fer que la dictature soviétique avait abaissé sur une bonne partie de l'Europe centrale. Il fut l'un des rares hommes d'État à avoir eu, toute sa vie, une méfiance instinctive du communisme, de Joseph Staline et du régime soviétique. De 1948 à 1953, il écrivit un certain nombre de livres sur l'histoire, ce qui lui valut le prix Nobel de littérature, en 1953, et il se délassa, de plus en plus, en pratiquant l'art de la peinture. En 1951, il est à nouveau nommé Premier ministre par la reine Elizabeth II qui l'anoblit, alors qu'il avait refusé la paierie, afin de rester dans la vie politique.
Après plus de cinquante ans de vie publique, Sir Winston Churchill présenta sa démission à la reine pour que son éternel second, Anthony Eden, lui succède. Il reprit la rédaction de différents ouvrages et s'adonna à nouveau à la peinture. Il est mort à Londres le 24 janvier 1965. Comme William Pitt, l'amiral Nelson, le duc de Wellington et William Edward Gladstone, Winston Churchill eut droit a des funérailles nationales. Ainsi disparaissait la figure emblématique du lion britannique qui fut enterré au palais de Blenheim.