Rue Frédéric Passy

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Histoire de la rue

Menant du boulevard du Général Koening à la rue Longchamp. Cette rue a été créée, lors de l'ouverture d'une voie nouvelle entre le 52, rue Longchamp et le 19, boulevard de la Seine, devenu le boulevard du Général Koening, au travers de la propriété dite Pelote Basque appartenant à la baronne Hirsch. Ce lotissement du quartier Saint-James fut accepté par délibération du conseil municipal du 19 juillet 1912, sous la présidence du député-maire Édouard Nortier Puis, selon un décret du président de la République, Raymond Poincaré et une délibération du conseil municipal du 28 novembre 1913, le nom lui a été donné pour rendre hommage au premier prix Nobel de Neuilly.


Son père, Félix Passy, avait assisté à la bataille de Waterloo. Frédéric Passy est né à Paris, le 20 mai 1822. Il perdit sa mère à l'âge de 8 ans et fut élevé par sa grand-mère maternelle. En 1842, il fait des études de droit, afin de devenir auditeur au Conseil d'État, ce qu'il sera, de 1846 à 1849. 11 démissionne pour se consacrer à l'étude de l'économie politique et collabore à de nombreux journaux : Le Siècle, Le Temps, La Revue Moderne... Il donne des cours d'économie politique à Bordeaux, Nancy, Nice, Nantes... En 1867, il adhère à la Ligue internationale et permanente de la paix et en devient l'actif secrétaire. Il a habité dans la propriété, qu'il avait acheté en 1869, au 8, Rue Delabordière et qui s'étendait jusqu'à la rue de Longchamp, proche de la voie nouvelle. Il va prononcer des conférences à Bruxelles, Bâle, Genève, Budapest, Hambourg, Londres... prêchant infatigablement l'union des peuples dans l'horreur de la guerre...

Il fut élu conseiller général de la Seine, en 1874, député du VIIIe arrondissement de Paris, de 1881 à 1889. Lors de sa réélection en 1885, il eut l'occasion de prononcer un discours, devant les parlementaires, sur l'incinération : « Je demande si l'on n'a pas le droit de préférer voir les restes de ceux qu'on a aimé monter en fumée vers le ciel, comme un encens, plutôt que de devenir ce je ne sais quoi dont parle Bossuet, qui n'a plus de nom dans aucune langue. » La politique ne lui fait pas abandonner ses travaux scientifiques. Élu en 1877, comme membre de l'Institut dans la section des sciences morales et politiques, il sera élevé, la même année, à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur. Auteur d'ouvrages d'économie politique, il fut à l'origine de nombreuses initiatives en faveur de la paix, ce qui lui valu de recevoir avec Henri Dunant le premier prix Nobel de la paix en 1901. Ayant perdu la vue dans les dix dernières années de sa vie, il mourut à Neuilly, le 2 juin 1912.