Rue Charcot

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Histoire de la rue

Ex-impasse de Longchamp, du carrefour de la Rue Boutard et de la rue Longchamp à la r rue du Général Henrion Bertier. Le nom lui a été donné, lors de la délibération du 4 février 1898, le général Jean-François Henrion-Bertier étant maire, en souvenir de cet illustre médecin qui a souvent résidé à Neuilly.


Jean-Martin Charcot est né à Paris le 29 novembre 1825. Après des études de médecine, il orienta sa carrière vers l'étude des maladies nerveuses. Il créa, à l'hôpital de la Salpêtrière, une nouvelle discipline, celle de la neuropsychiatrie. Clinicien précis, il a décrit plusieurs maladies qui portent son nom. Il fera plusieurs émules, car son nom est particulièrement lié à l'étude de l'hystérie, considérée à son époque comme une maladie de la suggestion. Pour le docteur Charcot, l'hystérie, à la différence des autres maladies mentales, n'est pas d'origine nerveuse, elle est l'effet le plus psychique des névroses.

D'octobre 1885 à février 1886, il aura un élève boursier, Sigmund Freud, qui, par la suite, sera le créateur de la psychanalyse. Jean-Martin Charcot, reconnu comme le premier neurologue, lui a fait découvrir l'importance du facteur psychique et de l'aspect génital dans les maladies nerveuses. D'ailleurs Sigmund Freud écrira à son intention un article nécrologique où il reconnaîtra sa dette envers son maître, qui lui avait révélé que les troubles hystériques étaient de nature psychogène, sans lésions organiques. Il fut membre de l'Académie de médecine, membre de l'Académie des sciences, commandeur de la Légion d'honneur. C'était dans sa propriété du 27, rue Saint-James qu'il aimait à venir se reposer des fatigues occasionnées par ses absorbants travaux. Un tableau du peintre André Broussais, aussi fidèle qu'une photographie, montre le docteur Charcot présentant une hystérique à ses confrères de la Salpêtrière.

Durant ses démonstrations ou ses cours, le docteur Charcot décrivait les signes, mais il provoquait des convulsions et des syncopes chez ses malades, devant un auditoire de médecins du monde entier, convaincus et médusés. Avec lui, l'hystérie devint l'une des grandes névroses répertoriées du sexe féminin, puis du sexe masculin, mais elle sera étudiée et traitée différemment par ses élèves et par Freud. Il décéda, le 16 août 1893, au cours d'une excursion de vacances sur le bord du lac des Settons, dans le Morvan.