Boulevard du Général Koenig

Adresses boulevard du Général Koenig que nous pouvons estimer

Nouvelle recherche par rue

Choisissez une rue

Estimez votre bien à la vente ou à la location

A l'intérieur d'une fourchette de prix, nous vous permettons d'affiner votre estimation en fonction de la surface, de l'étage et de l'état de votre bien.

Histoire de la rue

Ex-boulevard de la Seine. Ce boulevard longe la Seine, entre Boulogne-Billancourt et Levallois-Perret, il est situé entre le pont de Puteaux et le pont de Neuilly. Ce nouveau nom lui fut attribué par délibération du conseil municipal, le 30 décembre 1944, sous la présidence de Maxence Van der Meersch, pour rendre hommage à un des libérateurs de la France qui habita Neuilly. Les trottoirs sont bordés de marronniers et de platanes.


Marie-Pierre Koenig est né à Caen, en 1898. Engagé volontaire en 1917, après la Première Guerre mondiale, il entre à l'École des sous-officiers de Saint-Maixent. Il en sort pour s'engager dans la Légion étrangère, afin de participer aux opérations du Rif au Maroc. Il épouse Marie-Jeanne Klein, mais n'aura pas de descendance. Capitaine en 1932, il va faire partie du corps expéditionnaire français envoyé en Norvège. Il se rallie au gouvernement provisoire du général Charles de Gaulle, à Londres. Envoyé en Afrique du Nord, par les résistants du fort de Bir-Hakeim, il permet le repli des troupes britanniques sur l'Égypte. Nommé commandant en chef des Forces françaises libres (FFL) en Grande-Bretagne, il prend en main les Forces françaises de l'Intérieur (FFI), en France occupée. Au moment de la Libération il est nommé gouverneur militaire de Paris, dès août 1944, afin de s'opposer à toute contestation des bandes communistes. Puis il commande la zone d'occupation française, en Allemagne, de 1945 à 1949. En 1950, il est inspecteur des forces d'Afrique du Nord. Nommé vice-président du conseil supérieur de la Guerre, il quitte cette fonction et le service actif. En 1951, il participe à la vie politique au côté du général de Gaulle et est élu député du Rassemblement pour la France (RPF), dans le Bas-Rhin, puis nommé ministre de la Défense nationale, en 1956. Il habite alors 97, Rue Charles Lafitte, à Neuilly, où il va décéder le 2 septembre 1970.