Rue Pierret

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Histoire de la rue

Entre l’Avenue de Madrid et le carrefour des Rue des Graviers , Jacques Dulud, et Salignac Fénelon. Cette dénomination a été donnée selon la délibération du conseil municipal, sous la présidence de Georges Huet, le 27 mars 1903, lors du lotissement de ce quartier, pour rendre hommage à un bienfaiteur de la commune.



Victor Athanase Pierret est né, en 1806, à Bucy-lesPierrepont dans l'Aisne. Toute sa vie, il s'est intéressé à l'horlogerie et a déposé un certain nombre de brevets qui ont été utilisés lors de l'industrialisation des fabrications. Pendant 14 ans, il a soigné ses vieux parents et les a remplacés auprès de ses plus jeunes frères et soeurs. Il est décédé, à Neuilly, le 1 el. mai 1893, après avoir fait un testament, le 24 septembre 1891, en vue de perpétuer un certain nombre d'oeuvres, comme l'a rappelé le maire en faisant son éloge :

« M. Pierret a inauguré l'institution des Prix du Mérite, sans oublier les vieillards et les écoles. Son testament porte l'indication de son désir. Cette constatation des bienfaits de M. Pierret, au vu et au su de tout le monde, sanctionné, nous l'espérons, par l'autorité supérieure, sera peut-être le meilleur encouragement pour faire naître de nouveaux bienfaiteurs... Il lègue à la ville une somme suffisante pour constituer une rente perpétuelle de 1 500 francs, servant à la fondation d'un prix de mérite de 1 200 francs à remettre chaque année à une jeune fille méritante, le surplus employé comme suit : 200 francs à répartir entre 20 pauvres les plus âgés et 100 francs en 4 livrets de Caisse d'épargne pour être offerts par les écoles. M. Pierret a fondé deux autres prix de mérite, à Bucy-les-Pierrepont et à Vailly (Aisne). Il a laissé à la ville de Paris, en souvenir de sa profession, une rente annuelle et perpétuelle de 600 francs comme prix d'horlogerie à l'élève qui mérite d'être encouragé dans cette profession. Il a donné à l'industrie de l'horlogerie une extension importante... »