Au carrefour de la Rue Delabordère et de la rue du Centre.
Ce nom est attaché au quartier qui entoure ce qui reste de la Folie Saint-James. Ce quartier fut peu à peu loti, lorsque la famille Lacan fut propriétaire du domaine (1819-1833), avant qu'un classement du site comme monument historique n'en arrête le lotissement progressif. Ce rond-point marquerait une des extrémités du parc où se croisaient des allées. La duchesse d'Abrantès a évoqué dans ses Mémoires les jours heureux qu'elle mena dans ce petit château :
« Qu'elle est puissante la magie des lieux rappelant un souvenir chéri ! Qu'il est profond, celui que j'attache à ces belles rives de la Seine, à ces ombrages fleuris du parc Saint-James... La maison n'était qu'un grand pavillon, mais il contenait ce qui m'était nécessaire à cette distance de Paris. Un très beau salon et une grande salle à manger avec un premier salon servant de salle de musique. De l'autre côté du salon, était une charmante chambre à coucher, un petit salon de travail, une salle de bains et mon cabinet de toilette. «Cet appartement donnait sur un jardin de fleurs, uniquement pour moi seule, et fermé du côté du jardin, par un treillage à la manière suisse et de l'autre côté par un canal bordé d'une allée de tilleuls, conduisant à la porte de mon cabinet de travail, jusqu'à une grotte qui donne sur la rivière, un peu en dessous du laminoir qui était en bas du pont. La serre chaude, l'une des plus belles des environs de Paris, après celle de la Malmaison, avait à cette époque trois cent pieds d'ananas, ce qui en assurait cent par ans à la maison, et renfermait une quantité de plantes exotiques et indigènes de la première beauté... »