Rue Chauveau

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Histoire de la rue

Voie à sens unique, de la place du duc d'Orléans au boulevard de la Saussaye, puis à double sens jusqu'au Boulevard Bourdon. Elle est, en grande partie, bordée de tilleuls. Sa dénomination lui a été donnée, selon la délibération du conseil municipal, qui a eu lieu le 28 avril 1856, sous la présidence de Narcisse Désiré Ancelle. Cette voie nouvelle doit son existence au lotissement qui a été créé.


Ce nom a été donné pour rendre hommage à Henri-Antoine Chauveau, docteur en Sorbonne, qui fut curé de Villiers, et desservit la paroisse de Neuilly du 1 er octobre 1742 au 18 mars 1761. Cet abbé se dévoua beaucoup pour cette paroisse annexe et rencontra de nombreuses difficultés, pour réaliser un projet qui lui tenait à coeur: celui de remplacer la chapelle devenue trop petite. Il fut plusieurs fois chansonné, car comme son prédécesseur, Habert, il menaça d'excommunier les fidèles qui ne versaient pas l'argent nécessaire à la construction de la future église, siège de la paroisse, en remplacement de Saint-Martin de Villiers, que ses ouailles ne fréquentaient plus. Il choisit donc « un demi-arpent de terre, dans la rue du Bac et le chemin de Saint-Cloud à Saint-Denis », et y engagea ses économies, ainsi qu'une certaine somme que lui versèrent Mlle de Charolais, Mme de Vougny, le seigneur de la Chamberlaine...

La première pierre de l'édifice devait être posée, le 27 novembre 1749, sous la présidence de Mlle de Charolais qui ne put venir... Le curé fit savoir, lors de son prône, que la construction de l'église subirait quelque retard, car il manquait d'argent, et fit appel aux gens fortunés pour apporter leur obole, et aux autres pour effectuer des « corvées volontaires afin de transporter les pierres nécessaires, depuis la carrière appartenant aux religieux de Nanterre, qui devaient les fournir. » Malheureusement, lorsque Henri-Antoine Chauveau décéda, le 18 mars 1761, les murs n'étaient pas très haut et le chantier était plus ou moins abandonné... Ce n'est qu'en 1773 que l'édification reprit, car la chapelle Saint-James venait d'être fermée, à la suite de l'achat, par Baudard de Vaudésirs, de la propriété sur laquelle il allait faire construire sa célèbre Folie... Le nouvel emplacement choisi est celui de l'actuelle église Saint-Jean-Baptiste, qui put être construite rapidement, grâce aux dons du comte d'Artois, du prince de Conti, du baron de Saint-James et de Radix de Sainte-Foy. L'église achevée fut ouverte au culte en 1780, mais le chantier de l'ancien curé Henri-Antoine Chauveau fut vendu en 1786 à une entreprise de Passy, qui reprit les matériaux abandonnés...