Rue Montrosier

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Histoire de la rue

À l'origine, cette rue reliait le boulevard Maillot à la place Parmentier. L'achèvement du périphérique, dans les années 1980, modifia la sortie de la porte Maillot sur Neuilly, qui se fit selon une tranchée, interdisant ainsi la jonction directe de cette rue et amputa la place de Verdun. Elle joint l’avenue Charles de Gaulle à la place Parmentier Son nom lui a été donné par la délibération du 3 mai 1827 du conseil municipal présidé par l'abbé Jean-François Delabordère.


Pierre Louis Arnulphe Duguers de Montrosier est né, le 19 octobre 1758, à Landau, en Basse-Alsace, devenue le Palatinat en Allemagne. Il était le fils d'Arnulphe Duguers, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, sous-major, et d'Anna Françoise Contamine. Il s'engage dans le régiment d'Anhalt-Infanterie en 1773, pour faire une carrière militaire comme son père. Ses études terminées, il obtient, le 19 octobre 1774, son brevet de sous-lieutenant. Il démissionne de l'armée, le 19 août 1779, voyage, puis vient s'établir, après la Révolution, à Neuilly, après avoir épousé Marie-Lucie de Montrosier.

Durant la Restauration, il loua une partie des terrains vacants du parc des Sablons, pour la transformer en une sorte de parc de détente, à la manière de ce qu'un des ses concitoyens, Édouard Vaux avait réalisé à Londres et qui venait d'entrer dans le langage commun, sous l'appellation Vaux-Hall : jardin public avec bals et concerts. Mais plus connu sous le nom de Pierre Duguers, il avait beaucoup d'imagination, un grand sens de la création et une activité débordante. C'est pourquoi, dans les premières années de l'Empire, tout en administrant avec succès le Parc des Sablons, entre la route de la Révolte et le village de Neuilly, il s'associe à un fabricant de meubles et présente les créations qu'il avait imaginées et fait exécuter comme modèles en acajou enrichis de bronzes d'art, à l'Exposition des produits de l'industrie qui se tint aux Invalides, en 1806. Malheureusement, il ne put jouir de son succès, car il décéda brusquement, le 1 el. octobre 1806. Son éloge funèbre fut prononcé par Théophile Mondau : ... Bon fils, époux aimant, père tendre, ami fidèle et généreux. Hélas ! Il a vécu trop peu d'instants, pour son épouse adorée, pour sa fille chérie ! Il mourut au moment où la renommée et la patrie, « Enorgueillies de ses magnifiques travaux, « Devaient lui décerner la couronne du triomphe, Parmi les artistes. » Madame Duguers de Montrosier céda à l'architecte Rougevin une partie des terrains de ce parc, pour le lotissement du village de Sablonville, en 1826 et c'est en souvenir de son nom que fut dénommée cette rue qui traversait les terrains vendus.