Boulevard du Parc

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Histoire de la rue

Dans l'île de la Grande Jatte, à l'origine, il prolongeait le boulevard de Courbevoie jusqu'au pont de la Grande Jatte. Il a été conçu lors de l'aménagement du boulevard circulaire de cette île, par arrêté préfectoral du 15 décembre 1903. Au début, il portait le nom de boulevard circulaire sud, avant sa dénomination définitive par décision du conseil municipal, sous la présidence d'Alexandre Bertereau, le 23 décembre 1904.


Le parc du château originel fut considérablement agrandi par Louis-Philippe, lorsqu'il était duc d'Orléans. Durant la Monarchie de Juillet, il avait atteint environ 220 hectares et formait un vaste quadrilatère, compris à l'ouest par la Seine, face à Courbevoie, les deux grandes îles de Puteaux et de la Jatte, ainsi que deux ou trois autres petites îles qui furent réunies à celles-ci. Au nord, la limite actuelle de Levallois-Perret et de Neuilly, c'est-à-dire pratiquement la rue de Villiers, dont les numéros impairs sont sur Neuilly, et l'avenue de la Porte de Villiers, jusqu'au-delà du périphérique. À l'ouest, de la porte de Villiers à celle des Ternes. Au sud l’avenue du Roule, le boulevard d’Argenson, une partie de la Rue du Château et la rue Soyer. Bien entendu, le chemin de halage, le long de la Seine avait été incorporé dans ce vaste parc. Il avait été fermé par des murs, et comportait plusieurs portes d'accès, la principale étant à l'extrémité du boulevard d’Argenson, comme du temps de Pierre Voyer d'Argenson, de Radix de Sainte-Foix, de Joachim Murat et de Pauline Borghèse.

Actuellement, la superficie du parc qui a été loti, représente environ le tiers de la surface de Neuilly-sur-Seine. C'est par un décret impérial du 27 mars 1852 que fut décidée la mise en vente de cette partie de Neuilly. Pour expliquer et justifier le morcellement de cette propriété royale, on fit valoir que le parc, clos de murs, interdisait toute communication entre Neuilly, Sablonville, Champerret, Levallois et Clichy, lieux-dits ou villages de l'époque.

Lors de la vente des biens de la famille d'Orléans, l'État, soucieux de conserver à la ville de Neuilly le bel aspect que le parc offrait à ses promeneurs décida d'instituer des servitudes locales selon un cahier des charges très précis : 1° Obligation pour les propriétaires d'établir une grille de fer devant les constructions en façade sur les boulevards et dans les pans coupés. Parfois sur quelques dizaines de mètres, ces grilles existent encore. 2° Obligation de ne construire qu'à une distance de 20 mètres de l'alignement des boulevards D'où les vastes trottoirs de ces boulevards et souvent les doubles allées ornées d'arbres. 3° Interdiction d'établir des fabriques, usines, ateliers ou dépôts de tous genres pouvant être considérés comme établissements dangereux, insalubres ou incommodes. C'est bien une zone résidentielle qui a été établie dans ce périmètre.

À la suite de la première adjudication l'Administration des domaines de l'État, qui avait divisé le parc en 700 lots, décida d'ouvrir 12 rues et 5 boulevards, selon un plan de lotissement approuvé par l'arrêté préfectoral du 11 novembre 1854. Après plusieurs mises en viabilité de nouvelles rues, peu à peu la ville de Neuilly entra en possession des voies nouvelles ainsi créées, jusqu'au dernier procès-verbal du 30 septembre 1861: «A partir de ce jour, toutes les voies créées dans l'ancien domaine de Neuilly, depuis le rond-point de la Révolte jusqu'à la Seine, sont sous la dépendance de la commune de Neuilly, à l'exception du boulevard latéral, le long de la Seine, et désormais il appartiendra à cette commune de maintenir les obligations et servitudes imposées par l'État aux propriétaires riverains. »