Rue Théophile Gautier

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Histoire de la rue

De la rue Rue Casimir Pinel à l’avenue Charles de Gaulle. Elle est bordée de magnolias. Elle a été dénommée ainsi par délibération du conseil municipal du 8 novembre 1889, sous la présidence du général Jean-François Henrion-Bertier, en hommage à l'écrivain neuilléen.


Jules Pierre Théophile Gautier est né, le 31 août 1811, à Tarbes. Son père ayant été nommé à l'octroi de Paris, il quitta Tarbes à l'âge de 3 ans, et fit ses études secondaires au lycée Charlemagne. S'étant lié à Gérard de Nerval, il lui aurait confié qu'il pensait devenir peintre. Mais la fréquentation des cénacles romantiques l'incita à écrire. Il participa, en 1830, à la bataille d'Hernani et acquit une certaine célébrité avec son gilet rouge... Cette année-là, il publia Poésies, puis en 1832 Albertus où il se montra attiré par le fantastique et la sorcellerie. Il devient romancier avec Mademoiselle de Maupin, La comédie de la mort, en 1838, qui termine sa période romantique. Il épousa Ernestine Grisi, dont il eut deux filles : Judith qui épousa le critique, poète et auteur dramatique Catulle Mendès (1841-1909), et Estelle qui se maria, 6 mois avant la mort de son père, avec le Neuilléen Émile Bergerat.

Les deux directeurs du Moniteur où il publiait ses feuilletons habitaient tous deux à Neuilly, où demeuraient également Alexandre Dumas fils, Charles Baudelaire et Edmond About. Il vint donc se loger au 32, rue de Longchamp. Un voyage en Espagne va susciter Espa fia, en 1845 et en 1852 il publie Émaux et Camées. Charles Baudelaire lui dédie ses Fleurs du Mal, en 1857, rendant ainsi hommage au poète, qui venait d'emménager à Neuilly. Dans sa maison le poète Théo recevait beaucoup, et parmi les habitués se rencontrèrent : Gustave Flaubert, Alexandre Dumas fils (1824- 1895) — que le célèbre romancier (1805-1870) avait eu d'une lingère de Neuilly, Catherine Labay. Émile Zola, Puvis de Chavanne, Gustave Doré, Charles Baudelaire et Alexandrine Sabatier, surnommée la Présidente se retrouvaient souvent chez lui, grâce à l'aide financière que son ami l'architecte, Charles Robelin, lui apporta souvent, comme à bien des poètes romantiques... Il fut également écrivain de théâtre, critique d'art et romancier avec, en 1863, Le Capitaine Fracasse.

Il obtint la croix d'officier de la Légion d'honneur. Durant le siège de la Commune, Théo s'installa rue de Beaune, abandonnant momentanément sa maison de Neuilly. Vivant dans la gêne, il mourut à son domicile le 23 octobre 1872, pratiquement dans les bras de son voisin Charles Robelin, qui l'assista durant ses derniers moments. Ses obsèques eurent lieu à l'église Saint-Jean-Baptiste, puis il fut inhumé au cimetière Montmartre.