Rue du Commandant Pilot

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Histoire de la rue

Joint la Rue de Chartres à la rue de Sablonville. Ex-rue de L'Ouest à la suite de la délibération du conseil municipal du 30 décembre 1944, sous la présidence d'Eugène Maxence Van der Meersch, pour rendre hommage à l'un des premiers habitants de Neuilly tombés au champ d'honneur, au début de la Deuxième Guerre mondiale.


Albert Zéphirin Pillot est né, le 5 mars 1881 ; il était chef de bataillon dans l'infanterie et fut tué le 27 avril 1940. Il est mort dans l'honneur, sans connaître la honte de la défaite. Comme l'a très bien résumé l'ancien journaliste Henri Amouroux : « Le 10 mai 1940, à l'aube, la France allait basculer dans la plus grande défaite de son histoire. L'événement — un événement aux conséquences politiques et morales considérables — allait la prendre par surprise. En guerre contre l'Allemagne depuis septembre 1939, elle n'était nullement prête, après neuf mois de drôle de guerre, à affronter l'attaque des Panzers et des Stukas... Le 30 avril, nos services de Berne avaient reçu l'information suivante : «L'Allemagne attaquera entre le 8 et le 10 mai. Axe principal d'effort : Sedan. Occupation prévue de la Hollande, de la Belgique et du nord de la France en dix jours ».

Les Français, le 9 mai 1940, étaient sans inquiétude pour le lendemain. Ils étaient également sans gouvernement. Car, depuis plusieurs jours, la guerre, si elle ne faisait pas rage aux frontières, faisait rage au sein du gouvernement... Le pacte germano-soviétique — aujourd'hui volontairement oublié — ayant fait de la Russie communiste l'alliée de l'Allemagne nazie, et des communistes français d'ardents défenseurs de la paix... Contre l'Allemagne de 80 millions d'habitants, une France qui n'en comptait que 41 millions, politiquement divisés et moralement peu mobilisés... ne voyaient dans la guerre que le troisième épisode du long conflit franco-allemand... Une France dont le commandement, pensant toujours 1918, n'ayant retenu ni l'expérience de la guerre d'Espagne ni celle, récente de la guerre en Pologne, est totalement surpris par la stratégie de l'état-major allemand... Le 10 mai 1940 demeure l'une des dates les plus tristes de notre histoire. Ce jour-là, sans le savoir, la France a changé de dimension. »