Boulevard du Général Leclerc

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Histoire de la rue

Entre le pont de Neuilly et le pont de la Grande Jatte. Ex-boulevard de la Seine. Ce boulevard est bordé de marronniers et de tilleuls.


Philippe Marie de Hauteclocque est né, en 1902, à Belloy-Saint Léonard, dans la Somme, d'une vieille famille de noblesse picarde. Après ses études secondaires, il entre à l'École militaire de Saint-Cyr, en 1922. Envoyé au Maroc, il s'y distingue en 1925, sous les ordres du général Hubert Lyautey, puis revient en France pour devenir officier-instructeur à Saint-Cyr. Admis à l'École de Guerre, il sort major de sa promotion. En 1929, il est à l'état-major de la 4e division d'infanterie. Il a épousé Thérèse de Gargan, dont il a eu 6 enfants. 11 est fait prisonnier en mai 1940. Il s'évade pour reprendre le combat dans l'Aisne. Blessé, il est à nouveau prisonnier, mais parvient alors à s'évader et à rejoindre, à Londres, les forces du général de Gaulle. Pour ne pas mettre sa famille en danger, il prend le pseudonyme de Leclerc. Après avoir joué un rôle capital dans le ralliement du Cameroun à la France libre, il en devient gouverneur dès la fin de 1940. Nommé commandant de l'Afrique équatoriale française (A.E.F.), il conquiert le Fezzan, prononce le fameux

serment de Koufra, où il a entraîné sa division, dès le 12 décembre 1942, du Tchad en direction de Tripoli en Libye, qu'il atteint le 2 février 1943. Il prend part aux campagnes de Tripolitaine et de Tunisie. En 1944, à la tête de la 2e division blindée (la fameuse 2e D.B.), il participe au débarquement en Normandie et se distingue à Avranches, Alençon et au Mans... Le 24 août, son intervention sera décisive dans la libération de Paris et il reçoit à la gare Montparnasse la reddition du général Von Choltitz, commandant de la place de Paris. Comme il en avait fait le serment à Koufra, il fonce vers l'est, et après s'être emparé du col de Saverne, il libère Strasbourg, le 23 novembre 1944. Il sera le 1 à entrer dans le nid d'aigle d'Hitler, à Berchtesgaden. Nommé en 1945 commandant des Forces françaises en Indochine, il reçoit, au nom de la France, l'acte de capitulation des forces japonaises. Inspecteur des forces françaises d'Afrique du Nord en 1946, il trouve la mort dans un banal accident d'aviation, le 28 novembre 1947, près de Colomb-Béchar. En 1952, il est élevé à la dignité de maréchal de France, à titre posthume.