Boulevard d'Argenson

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Histoire de la rue

De la rue de Chézy au boulevard du Général Leclerc. Selon le décret impérial du ler août 1856, portant dénomination des voies du Parc de Neuilly, a ainsi été dénommée l'avenue qui conduisait à l'ancienne grille d'honneur du château, depuis le boulevard d’Inkermann. Par la suite, le boulevard d'Argenson a été amputé de la partie qui se trouvait entre le boulevard d’Inkermann et la rue de Chézy et qui est devenue le boulevard Jean Mermoz. Doté de larges trottoirs avec de nombreux bancs et d'espaces de plantations florales pour les piétons, il est ombragé, de chaque côté, par une double rangée de platanes.


Dieu et la volonté nationale, empereur des Français. À tous, présents et à venir, salut ! Sur le rapport de notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur. Vu l'ordonnance du 10 juillet 1816, avons décidé et décrétons ce qui suit : « Article ler. Est approuvé l'arrêt en date du 28 avril 1856, par lequel le maire de Neuilly (Seine) a attribué aux voies publiques récemment ouvertes sur l'emplacement de l'ancien parc de Neuilly, les dénominations suivantes : Boulevard d'Argenson et Bineau, rues Gouvion Saint-Cyr, de Chézy, Borghèse, Delaizement. »

Pierre Voyer de Ulmy, comte d'Argenson, est né, le 16 août 1696 et a été reçu avocat au Parlement en 1715, puis avocat du roi au Châtelet en 1718. En août 1719, il devient conseiller au Parlement, puis est nommé maître des requêtes, en novembre de la même année. En 1720, il est lieutenant général de la police de Paris. Le cardinal de Fleury le nomme intendant de la généralité de Paris en 1741. Il entre au conseil du roi, en 1742, avec le titre de ministre d'État, puis, en 1743, il devient ministre de la Guerre et a eu une action déterminante pour la signature de la paix d'Aix-la-Chapelle. Il fit élever et réparer des places fortes et contribua à la création de l'École militaire, en 1751. Novateur, il encouragea la parution de l'Encyclopédie qui lui fut dédiée par d'Alembert et Diderot.

Mme de Gontaut-Biron, mère du maréchal de Biron, très âgée, acheta le château de Neuilly, en 1740, à M. de Sassenage. Elle n'eut guère le temps de s'y installer et, sentant sa fin prochaine, rédigea son testament léguant ainsi ce château à Marc Pierre de Voyer d'Argenson. Celui-ci fit construire, à partir de 1751, un nouveau château par l'architecte Cartaud et fit d'importantes dépenses pour son parc. Disgrâcié en février 1757, il quitta la région parisienne et ne revint dans son château neuilléen, pour se plonger dans sa bibliothèque qui contenait près de 28 000 volumes. Il y mourut, le 22 août 1764. Son fils, Marie-Louis d'Argenson vendit le domaine d'environ 16 hectares à Radix de Sainte-Foy.