Rue Casimir Pinel

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Histoire de la rue

Dans le prolongement de la rue du Général Henrion Bertier, du boulevard du Général Koening, le long de la Seine, à la rue Longchamp


Casimir, Jean, Pierre Pinel est né à Saint-Paul dans le Tarn, en 1800. Il est le neveu de Philippe Pinel (1745-1826), considéré comme le fondateur de la psychiatrie moderne, car il substitua des traitements de douceur aux violences dont les aliénés étaient jusqu'alors victimes.

Sur l'instigation de son oncle et parrain, qu'il admirait beaucoup, il fit des études de médecine. Interne des hôpitaux de Paris, il fut élève à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce dont il devint le chirurgien-major. Il présenta son doctorat de médecine en 1826, puis il fonda une maison de santé à Chaillot. C'est cet établissement que le docteur Casimir Pinel transporta au château de Saint-James. Il l'acheta à Jules Benazet, ex-fermier des jeux de Paris. Mais la fonction que donna le docteur Pinel à ce site est assez curieuse, lorsqu'on remonte assez loin dans le temps. Baudart crée ce château par de telles prodigalités qu'on le surnomme Folie. Dans cette demeure, le duc de Choiseul a une mort enveloppée de mystère.

Un autre homme, le duc d'Abrantès, y habite et y meurt d'un accès de folie. Un enfant, le fils du général Junot, y vient au monde et perd la raison. Enfin, cette maison construite pour abriter des heureux va devenir l'asile de la folie, car le docteur Pinel va la consacrer à l'établissement d'une maison de santé pour le traitement des aliénés. Au début du )Q( siècle, des spéculateurs procédèrent au lotissement de la plus grande partie du parc, avant son classement comme monument historique. Après sa mort survenue en 1866, le conseil municipal, présidé par Narcisse Désiré Ancelle, décida d'honorer la mémoire de celui qui était devenu une notabilité de Neuilly, par le soin qu'il apporta à améliorer l'état de ceux qui lui étaient confiés.