Rue Jacques Dulud

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Histoire de la rue

Du carrefour des rues des Graviers, Pierret, Salignac Fénelon à l'avenue Charles de Gaulle. Ex-rue des Champs, ex-chemin vert, ex-chemin qui longe le bois, ex-chemin de ronde, ex-chemin de ronde du bois, ex-chemin de ronde du Bois de Boulogne. Lors de la séance du conseil municipal du 31 mai 1861, le maire Narcisse Ancelle exposa que « la rue des Champs, entre la Grande Avenue ou Route Impériale n'a jamais eu jusqu'à ce jour une dénomination officielle et régulière et qu'il convient de lui en assigner une... considérant qu'elle a porté des noms différents... considérant que Jacques Dulud décédé en 1859 a été longtemps le seul habitant de la rue, et que cette dernière dénomination de rue des Champs, paraît se rattacher à l'habitude prise il y a environ trente ans de désigner ainsi les terrains affectés aux séchoirs des blanchisseurs, se trouvant maintenant sur cette voie publique... le nom de Jacques Dulud lui est attribué... » Par suite du lotissement de ce quartier, le chemin est devenu une rue. Cette rue est plantée de cerisiers-fleurs


Jacques Dulud habita près du bois de Boulogne. 11 fut le conservateur de la garde-robe de Napoléon Ici, et offrit à son épouse, blanchisseuse à la buanderie impériale 2 chapeaux de Napoléon. L'un servira de fer à repasser, l'autre fut conservé comme une relique par Jacques Dulud, puis par ses descendants. Il faisait partie des 15 chapeaux de Napoléon connus par les collectionneurs et fut vendu aux enchères de Drouot le 18 juin 1975. Du XVIIe au XXe siècle, il y eut de nombreux blanchisseurs de Boulogne à Clichy qui nettoyaient le linge des Parisiens. Parmi ceux-ci, à Neuilly, Michel et Nicolas Dulud ont fait partie du conseil municipal et figuraient comme blanchisseurs, à différentes époques ; ils furent en particulier les blanchisseurs attitrés du roi Louis-Philippe et de l'empereur Napoléon IH