Rue Alexandre Bertereaux

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Histoire de la rue

Portion de la Rue Delabordère, entre la Rue du Bois de Boulogne et la rue Longchamp. Ce nom fut attribué par décision du conseil municipal, sous la présidence du maire Ernest Deloison, le 8 janvier 1925. Cette rue est plantée de marronniers


Alexandre Bertereaux fut le 23e maire de Neuilly, de 1904 à 1908. On lui prête l'intention de voir sa cité, en plein développement, se couvrir peu à peu d'arbres. Pour lui, dans une ville si proche de Paris, destinée, à cette époque, à devenir le XXIe arrondissement de la capitale, l'accroissement de la plantation d'arbres était primordial. Bien entendu Neuilly était encore en grande partie une suite de parcs autour d'hôtels particuliers ; mais Alexandre Bertereaux avait le pressentiment que cela ne durerait pas, et que, peu à peu, des immeubles allaient remplacer ces maisons au milieu d'îlots de verdure.

Les arbres, selon Alexandre Bertereaux, devaient jouer, au XXe siècle urbanisé, un rôle essentiel à l'harmonie des cités : d'abord psychologique, puisqu'ils symbolisaient, pour les Neuilléens, la vie ; ils avaient, également, un rôle esthétique, car selon leur plantation et leurs essences, aux différentes saisons de l'année, les arbres contribuent à embellir les rues, les boulevards et les avenues et en soulignent les perspectives. Il devait se douter de l'influence biologique des arbres qui participent à l'équilibre général suivant les fonctions hygrométriques, rejetant sous forme de vapeur d'eau ce que ses feuilles exhalent. Par ailleurs, la fonction chlorophyllienne ne devait pas être négligée : en libérant de l'oxygène, ils contribuent à dépolluer l'atmosphère et à fixer la poussière de l'air. À cette époque où le bruit commençait à devenir une nuisance, il savait probablement que les arbres avaient aussi une fonction acoustique, par leur feuillage qui supprime à la fois les effets d'écho et les réverbérations du son, en grande partie dues aux véhicules motorisés. Durant son mandat, la population neuilléenne passa de 40 000 à 44 000, par suite de la création de nouvelles rues et du lotissement de certaines grandes propriétés, ce qui modifia considérablement l'aspect de Neuilly.